Une parka d’été, voilà ce qu’il me faut. Une veste pas trop chaude, déperlante et avec une capuche ! Je me promène souvent dans les bois avec notre chien et c’est exactement ce type de parka qui est utile. Une parka avec des détails sympas.

L’article original est disponible ici.

De l’inspiration jusqu’à…

Le magazine Inspiration #73 a fourni le modèle parfait pour la veste que j’avais en tête.

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Le tissu

Le tissu jaune 100 % nylon est coupe-vent, déperlant et léger (115 gr / m2). J’ai commandé le tissu en ligne. La description du patron indique pour ma taille : 2,5 mètres. J’avais prévu de faire l’intérieur de la capuche avec un autre tissu, j’ai donc commandé 2 mètres. Le tissu s’est avéré très translucide. Tellement translucide qu’on pouvait voir les vêtements à travers. Ce n’était pas tout à fait ce que j’avais prévu. Et maintenant, que faire ?

Je ne voulais pas le doubler. La solution : deux couches de tissu. Avant de commencer la parka, je venais de faire mon premier bikini et j’ai intégré le tissu et la doublure comme un tout. Dans ma réserve de tissu, j’avais suffisamment de tissu en coton jaune qui pouvait être utilisé comme couche intérieure. (Heureusement, car oui je voulais commencer tout de suite) Pour l’intérieur de la capuche, j’ai sélectionné des restes de tissus. Le tissu floral provient d’un vieux pantalon d’occasion qui avait déjà été transformé en bomber jacket.

La fermeture éclair bleue m’a inspiré le denim et il y a toujours de la place pour les pois. N’est-ce pas ?

Double

Toutes les parties du patron sont doublement coupées, y compris la capuche pour éviter que l’imprimé de la capuche intérieure ne transparaisse. J’ai d’abord épinglé les pièces ensemble pour qu’elles restent plates, puis je les ai cousues ensemble en faisant un grand point pour souligner le motif. J’ai cousu les parties de la capuche en travers plusieurs fois et j’ai gardé cela comme un joli détail.

Toutes les coutures sont terminées à l’intérieur par une couture en bonnet.

Coupez un côté de la couture. Dans ce cas, les deux couches de tissu. Repliez l’autre côté de la couture par-dessus. Je l’ai fixé à nouveau avec un grand point. Ensuite, posez la couture à plat et faites une surpiqûre étroite sur le côté.

J’ai utilisé du ruban de biais le long de l’emmanchure pour bien finir cette couture.

Le patron prévoit une poche plaquée. Je préfère une poche fendue avec une patte de boutonnage. Les deux épaisseurs m’ont permis de travailler le sac de manière à ce qu’il ne soit pas visible à l’intérieur. Le sac a été confectionné dans le tissu en nylon avant que les deux couches ne soient cousues ensemble.

Les tunnels

Sur l’extérieur du manteau, il y a un tunnel au niveau de la taille dans lequel on enfile un cordon. Avant d’attacher le tunnel, je l’ai bordé. C’est tellement plus facile.

Pied pour ourlet invisible N°5

Dans le dos, il y a également une sorte de tunnel en bas qui est créé par l’ourlet. Il faut le faire avant de fermer les coutures latérales.

En cousant la capuche extérieure et intérieure à 3 cm du devant, on crée le dernier tunnel de cette veste.

Les détails

La parka est encore plus amusante grâce aux nombreux détails : sangles, boucles, anneaux métalliques et boutons-pression. Il est important de renforcer les parties avec de l’entoilage (thermocollant) ou du tissu supplémentaire. La surpiqûre des bretelles permet de mieux maintenir la forme du vêtement et lui confère une plus grande solidité. En outre, l’aspect est plus agréable.

En ajoutant des morceaux de tissu supplémentaires, vous vous assurez que le tissu dans lequel l’anneau est serré est suffisamment épais.

J’ai ajouté une sangle supplémentaire sur la capuche. J’ai vu cela dans l’un des exemples sur Pinterest.

Cordons

En cherchant de la corde dans mes réserves, j’en ai eu assez pour la capuche et la taille. L’un des cordons provient d’un vieux pull d’un des enfants avec des bouchons en cuir amusants et l’autre est un lacet de chaussure. Pour le dos, j’ai pensé qu’un câble de recharge déjà cassé ferait l’affaire. Recyclez !

J’ai retiré le câble aussi loin que possible, car il était très rigide. Il ne reste plus qu’un morceau à l’extrémité. En guise de gadget, je laisse les extrémités telles quelles. J’ai déjà posté cette photo sur mon Instagram. Elle a suscité de nombreuses réactions. L’une des réactions était de savoir si je pouvais le laver. Bonne idée ! J’ai fait en sorte de pouvoir retirer le câble avant de laver la veste.

Encore une fois, quel projet amusant ! C’est un défi de travailler avec deux couches de tissu et de s’assurer que l’intérieur est bien fini. J’adore !

Et notre chien aussi.

Il est temps de se lancer dans une nouvelle aventure.

Joyeuses vacances d’été !

Marlies

@madebyliesl